jeudi 19 août 2010

SPIRITUALITE ET MECANIQUE QUANTIQUE.


Il y a un refrain qui chez de multiples chercheurs spirituels : la science et plus particulièrement la mécanique quantique nous permet de penser la spiritualité.

Mais les étrangetés de la mécanique quantique restent au bout de nos microscopes. Et l'esprit nous est seulement accessible du côté de celui qui regarde.


Identifier l'esprit et la matière de la part de ces chercheurs ou même expérimentateurs spirituels n'est que le fait de la pensée et aucunement le fait d'une réalité psycho-matérielle. Si vraiment notre matérialité était immédiatement accessible à l'esprit qui se révèle en nous alors nous assisterions à une action spirituelle au cœur même de la matière sans aucun intermédiaire.

Quand nous sommes nés à l'esprit alors la pensée ne nous embarque plus aussi facilement dans ses circonvolutions. Nous tenir en l'esprit purifie la pensée : sa mécanique ne nous emporte plus. Elle est transformée de plus en plus en un instrument de l'esprit qui l'éclaire de lumière plus hautes font elle apprend à devenir l'expression.

Quand notre naissance à l'esprit gagne en clarté alors la mécanique des émotions, des désirs de même se purifie. Nos émotions deviennent l'expression des sentiments qui nous relient à l'esprit. Notre désir de devenir l'instrument de l'esprit l'emporte de plus en plus sur tous les désirs égocentriques. Les sympathies de l'esprit l'emporte de plus en plus sur nos préférences et nos répulsions.

Se gargariser de ce qui rapproche la science et la spiritualité peut certes renforcer la foi chancelante en l'esprit. Cependant que valent des interprétations des vulgarisations scientifiques pour valider l'esprit ? N'est-ce pas plutôt une démarche expérimentale de l'esprit qui est souhaitable pour vraiment y naître ? La foi spirituelle n'est-elle pas d'autant plus forte qu'elle se libère des convictions mentales pour reconnaître directement la lumière de l'esprit qui l'habite?

Et pour celui qui est né à l'esprit et se veut sincère en se soumettant de tout son être à l'esprit, ce discours conciliateur sonne encore plus faux. Dans l'évidence de l'esprit, que vaut un tel discours ? Pointe-il l'évidence de l'esprit qui se tient ici et maintenant ?

La science dans sa démarche même met entre parenthèse la naissance à l'esprit, elle agit sur la matière sans remettre son action pleinement entre les mains de l'esprit. c'est comme mettre en ordre des pensées en utilisant d'autres pensées ou plus encore en utilisant des pensées pour chercher à remettre en ordre nos émotions et nos désirs en ne remettant pas cette transformation entre les mains de l'esprit. La science appartient à nos changements et non à la transformation de l'esprit.

Aucun mouvement perceptible de transformation à la croisée de l'esprit et de la matière n'a encore eu lieu pour la majorité de ceux qui sont déjà nés à l'esprit. La transformation mentale et vitale a certes un impact sur notre matérialité : notre corps se porte mieux quand la pensée, les émotions et les désirs sont transformés par l'esprit. Mais il ne s'agit pas encore d'une transformation consciente sur le plan matériel lui même. Notre transformation n'a pas franchi la barrière des pulsions organiques et des mécanismes cellulaires qui restent l'œuvre de la Nature. Autrement dit notre transformation spirituelle n'a rien encore pour la presque totalité d'entre nous d'une évolution biologique et matérielle consciente.
Ainsi ceux qui parlent d'une convergence de la science et de la spiritualité ignorent et rejettent inconsciemment pour la plupart une transformation d'un nouvel ordre au-delà de ce que la plupart des spiritualités envisage.
On trouvera ici un approfondissement de cette question à partir de Quantum questions de Ken Wilber. Et ici sur le même blog d'Eveil et philosophie une discussion qui montre que la science ne permet pas de trancher entre matérialisme et théisme.

On trouvera ici sur le blog de Mudita un propos de Sri Aurobindo sur les limites de la science.

vendredi 13 août 2010

IDENTITE NATIONALE ET EGO NATIONAL.

LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE.

Ceci devrait rythmer notre identité nationale. Un tel idéal d'identité n'aboutit pas à une identité égocentrique et n'a rien à voir avec de l'égoïsme. Une telle identité n'a rien d'identitaire, elle définit une aventure collective ouverte à l'universel. Une identité basée sur un tel idéal se définit sur l'étrange alchimie d'une recherche d'harmonie entre l'individu et le collectif. Le collectif est au service de la liberté individuelle à condition qu'elle respecte l'égale dignité et l'individu libre participe à la formation d'une fraternité collective dont le terreau est l'égale dignité.

Le pivot entre liberté et fraternité est donc l'égalité. Chaque citoyen doit avoir le sentiment de son égale dignité avec les autres citoyens. Le crime contre la fraternité est de contrevenir au nom de la liberté égoïste à cette égale dignité. Mais si le collectif estime que le citoyen qui a contrevenu à l'égale dignité doit la perdre alors tout l'idéal s'effondre.

La perte de l'égale dignité que subirait un criminel ou un suspect contredit l'idéal de fraternité protecteur de la liberté individuelle dans les limites de l'égale dignité.

Tous les démagogues politiques qui nous gouvernent menacent la grandeur de notre identité. Ils sont en train de rabaisser le collectif français à un ego national étriqué, sans avenir centré sur les pulsions bestiales du pouvoir agressif, du sens indu de la propriété, du repli sur soi, etc. A eux la main mise sur le pouvoir et pour défendre l'injustice de leur mainmise il désigne des sous-français à la vindicte.
L'égale dignité suppose de vaincre nos tendances racistes, ces démagogues les exploitent à leur profit. Ils usurpent l'identité nationale à leurs fins pour tuer l'âme. Sont-ils conscients de ce qu'ils font ? Les mécanismes des egos sont rarement libres et conscients comme le révèle la démarche spirituelle : leur âme est inaudible sous le masque de leur ego, ils n'écoutent même pas la raison et ce sont les forces pulsionnelles qui les dirigent.

Où sont les humanistes authentiques qui grâce à leur raison ont un peu d'âme ? Où sont les défenseurs et les serviteurs de l'âme française et de son bon sens ? Où sont nos Victor Hugo, nos Zola ?

Les misérables journalistes du petit écran souhaitent demeurer objectifs. Ils présentent des faits au 20 heures sans proposer de les éclairer. Ils auront beau être noirs, jaunes ou verts, ces journalistes servent des égocentrismes privés à commencer par leur et des intérêts collectifs, ceux de leur entreprise qui veut des taux d'audience pour vendre des espaces publicitaires. Ils servent alors qu'ils le veuillent ou non l'égocentrisme national puisqu'il résulte des précédents qui nient la fraternité nationale. Pour préserver leur place et leur audience, ils peuvent se compromettre avec des politiques qui menacent l'égale dignité et trouvent leur légitimité en puisant dans un électorat raciste. Certains de nos journalistes télévisuels pensent œuvrer par leur différence de couleur de peau ou autre à lutter contre le racisme ou l'intolérance : ils s'empressent de ne pas vouloir regarder en face le raciste qui fait partie de ses téléspectateurs et qui supporte mieux telle couleur, telle différence que telle autre et qui se laisse prendre d'affection pour un des étrangers ou supporte de loin une différence qu'en général il abhorre. Ces journalistes télés sont qu'ils le veuillent ou non les complices des démagogues politiques. Leur pseudo-objectivité sert en fait la peur, le désir bestial des égos et nourrit donc cet ego national qui est en train de noyer notre âme française dans la confusion.

Notre idéal ne sera respecté que quand la justice sera au service de l'éducation à l'égale dignité et aux services des utopies de fraternité. Où en est notre sens national d'une spiritualité laïque (non religieuse) qui considère chaque être humain du point de vue de l'accomplissement de son âme ?

Il faut lutter contre les formulations de la justice qui dans le peuple vont à l'encontre de l'égale dignité et de la recherche de l'épanouissement de la liberté individuelle dans la fraternité. Voyons le peu de cas qui est fait de la réhabilitation, de la prévention contre la délinquance, d'une réflexion sur nos valeurs collectives qui pourraient nourrir le crime... Pourquoi s'en prendre à un mal en s'en prenant indéfiniment aux symptômes sans s'attaquer à ses sources ?


A la vérité, on stigmatise le crime banlieusard et on louvoie sur la corruption en costume cravate !!! N'est-ce pas les valeurs ploutocratiques (le fric roi) dominantes qui sont la cause de toutes ces criminalités des citoyens français n'ayant pas été intégrés socio-économiquement et plus encore de ceux qui se font les chantres de l'intégration ?

Parmi les délits divers dont le poids est énorme, il y a ceux qui concernent le cercle des familles. Que fait le collectif pour éduquer à éduquer ? N'est-ce pas l'égocentrisme individuel centré sur sa seule recherche du gain et du plaisir personnel qui est en jeu faisant fi de l'égale dignité des membres de la famille et du sens collectif de la société entière qui est en jeu ?

N.B : On pourra pousser ici un peu plus la réflexion sur le dépassement spirituel de l'ego et la politique.